Lac-des-Écorces
Campeau Station
46.5282271046536, -75.2440235763788
Pendant quelques années, le chargement de bois de corde et de
billots continue à s’effectuer à Campeau station. Peu à peu le transport du bois par train est remplacé par le transport par camion.
L’industrie forestière
Au début du XIXe siècle, la Grande-Bretagne se tourne vers sa nouvelle colonie afin de s’approvisionner en bois. Cette nouvelle demande de bois intensifie le développement forestier de la région. Tous les affluents de la rivière des Outaouais, dont les forêts sont très riches en pins blancs et pins rouges, seront longtemps considérés comme le réservoir de cette matière première. Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, les entreprises forestières ouvrent plusieurs chantiers aussi bien dans la vallée de la Rouge que dans la vallée de la Lièvre. Tout le bois abattu est acheminé par flottage aux scieries du sud via la Lièvre et la Rouge. Avec la venue du chemin de fer entre 1903 et 1909, l’industrie forestière profite de ce nouveau moyen de transport. Le bois sorti des secteurs de coupe est acheminé vers la station la plus proche du chantier. Plusieurs stations, comme celle de Campeau, se sont installées entre les villages et n’ont servi qu’au chargement de bois.
Campeau Station
Vers 1910, un petit village semble vouloir se développer autour de la station Campeau. Quelques familles y habitent. Un moulin à scie procure du travail à quelques hommes. Le contremaître du Canadien Pacifique demeure dans la station avec sa famille. Un réservoir d’eau permet aux locomotives à vapeur de faire le plein. Autour de 1915, un feu de forêt couvrant une superficie de plusieurs
hectares dévaste la région de Campeau, Guénette et de Bédard. Après l’incendie, les familles se relocalisent à l’endroit actuel de Guénette. Pendant quelques années, le chargement de bois de corde et de billots continue à s’effectuer à Campeau station. Peu à peu le transport du bois par train est remplacé par le transport par camion.
La forêt : une ressource, deux vocations
La forêt, principale richesse naturelle de la région, a toujours contribué à l’essor de l’industrie locale. Encore aujourd’hui, elle contribue au développement de la région et à la qualité de vie de la population. L’activité forestière est sans contredit celle qui crée directement et indirectement le plus grand nombre d’emplois. Le territoire forestier de la MRC d’Antoine-Labelle possède également une vocation touristique axée sur le plein air. La chasse, la pêche, la villégiature et le camping injectent des millions de dollars dans l’économie régionale, sans compter les activités reliées à la motoneige et aux véhicules hors routes (quads).
