Lac-des-Écorces
Place du village de Val-Barrette
46.5088894482607, -75.3536005318165
Tous les habitants vous invitent chaleureusement à parcourir leur village et à prendre avec eux « le beau côté de la vie ».
Un petit village
Entourée du lac Gauvin, du lac François et du lac Saint-Onge, la municipalité de Val-Barrette occupait une superficie d’environ 5 km². Elle forme alors une enclave à la limite des municipalités de Beaux-Rivages et de Kiamika. Au début de son histoire, Val-Barrette alors appelée « Picardie » était rattachée à la municipalité du Canton Campbell (qui deviendra Beaux-Rivages). Le 28 juillet 1914, la petite agglomération constituée d’une quarantaine de maisons acquiert son autonomie et devient la municipalité du village de Val-Barrette. La municipalité doit son nom à un pionnier venu s’installer vers 1908, Zéphirin Barrette. En plus d’être le premier maire du village ainsi que le premier président de la commission scolaire, il construit le premier hôtel, dont il fut le propriétaire pendant plusieurs années. Maître de poste, marchand général, inspecteur d’école et marguillier sont quelques-unes des fonctions occupées par Barrette au sein de sa communauté.
C’est en 2002 que la municipalité fusionne avec les municipalités de Lac-des-Écorces et Beaux-Rivages pour devenir Lac-des-Écorces.
Une grande histoire
C’est au printemps 1894 que Thomas Brunet et sa jeune famille arrive de Thurso pour s’établir à l’ouest de la rue du Domaine. Plus tard, les familles Larocque, Charbonneau, Chénier et quelques autres viennent grossir les rangs de la petite communauté naissante. Courage et volonté sont la marque de ces bâtisseurs. Le défrichage du sol, l’abattage du bois, la culture et l’élevage sont effectués avec le
minimum d’outils, soit une hache, un godendard et parfois un cheval. En 1908, la vie s’organise autour du chemin de fer et des scieries qui amènent de plus en plus de familles à Picardie. En 1914, on estime la population de Val-Barrette à 60 familles. Petit à petit, la vie sociale et économique se structure. Une première école est construite en 1911, tout près de l’emplacement de l’école St-Joseph. La première église date de 1915. Aylmer Pierre Neveu en fut le premier curé. Celle-ci brûle en 1952; elle est reconstruite l’année suivante. Graduellement, plusieurs commerces s’installent : bureau de poste, cordonnerie, commerces de bois, boulangerie, magasin général, forge, boucherie, hôtel. Il existe encore quelques maisons qui ont regardé passer les premières automobiles, qui ont assisté à la construction de la caisse populaire, qui ont été témoin de l’érection de la croix sur la colline près du village, et combien d’autres événements aussi importants. Tous les habitants vous invitent chaleureusement à parcourir leur village et à prendre avec eux « le beau côté de la vie ».
