Mont-Laurier
Brunet Station
46.5210758945422, -75.4456432163715
Outre la petite agglomération de Brunet, la municipalité est formée, en 1955, de quelques rangs où sont installées environ 150 familles.
La paroisse de Brunet
Lorsque les premiers colons arrivent dans la région en 1885, ils s’établissent le long des rives de la Lièvre en aval et en amont du Rapide-de-l’Orignal (secteur qui deviendra le coeur de Mont-Laurier). Rapidement la quantité de lots disponibles sur la Lièvre se fait rare et les colons doivent s’installer à l’intérieur des terres. C’est ainsi qu’un groupe remonte le ruisseau Villemaire en direction du lac des Écorces et fonde la paroisse de Brunet.
En 1921, Mgr Brunet autorise la construction d’une modeste chapelle près de la voie ferrée. La mission de Brunet est alors desservie par l’abbé Noiseux de Mont-Laurier. La mission n’aura jamais de curé résidant. Érigée en 1900 sous le nom de municipalité de Canton Campbell, la paroisse prend le nom de Brunet en 1953, en l’honneur du premier évêque de Mont-Laurier, Mgr François-Xavier Brunet (de 1913 à 1922).
Outre la petite agglomération de Brunet, la municipalité est formée, en 1955, de quelques rangs où sont installées environ 150 familles. À cette époque, l’agriculture et quelques moulins à scie procurent du travail à la majorité des habitants. La municipalité était bornée au nord par Ferme-Neuve, à l’est par le lac des Écorces, au sud par Kiamika et à l’ouest par Mont-Laurier. En 1971, la municipalité de Brunet se fusionne avec la ville de Mont-Laurier.
La station de Brunet
Située entre Val-Barrette et Mont-Laurier, la petite station de Brunet dessert les résidants de la municipalité et les villégiateurs qui se rendent au manoir des Pins Rouges ou dans les quelques chalets en bordure du lac des Écorces. Au début, une locomotive désaffectée sert de station, par la suite un petit bâtiment est construit et sert d’abri aux voyageurs qui attendent le train.
Le manoir des pins rouges
Gustave Sabourin, propriétaire de l’hôtel Central à Mont-Laurier, décide d’ajouter un autre volet à son commerce hôtelier afin de demeurer le plus connu et le plus important du nord des Laurentides. En 1929, il fait construire un autre hôtel et des chalets sur les rives du lac des Écorces. Situé à quelques minutes de la station de Brunet, le manoir des Pins Rouges est l’endroit idéal pour les nouveaux mariés en voyage de noces !
En 1941, les Jésuites se portent acquéreurs de l’auberge. Devenue maison de villégiature, les séminaristes des trois collèges Jésuites du Québec viennent y refaire leur force pendant la saison estivale. En 1964, la propriété est vendue à la Congrégation des Soeurs de Sainte-Croix. En 1990, la résidence est acquise par un propriétaire privé. Le manoir des Pins Rouges est démoli en 1992.
