Val-Morin et Val-David
Val-Morin et Val-David, deux voisines qui se ressemblent
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Le plein air et la culture définissent tout particulièrement les municipalités de Val-Morin et de Val-David. Les nombreux lacs, les boisés et les monts, propices au ski et à l’escalade, ont fortement contribué au tourisme dans cette région.
Val-Morin et Val-David, deux voisines qui se ressemblent
Le plein air et la culture définissent tout particulièrement les municipalités de Val-Morin et de Val-David. Les nombreux lacs, les boisés et les monts, propices au ski et à l’escalade, ont fortement contribué au tourisme dans cette région.
L’histoire de Val-Morin
Au début de la colonisation, le territoire de Val-Morin est relié à celui de la paroisse de Sainte-Adèle, situé dans le canton Morin. La municipalité est créée le 17 juin 1922 et le nom de Val-Morin, d’abord donné au bureau de poste, rend hommage à Augustin-Norbert Morin, fondateur de Sainte-Adèle. Grâce à la route 11 (aujourd’hui la 117) qui traverse le village, Val-Morin connaît une forte croissance durant la décennie 1960, alimentée par le ski, les activités de plein air et les établissements touristiques.
Plusieurs communautés religieuses s’installent autour des lacs de Val-Morin. C’est le cas des Frères des écoles chrétiennes, qui ont acheté un domaine situé au lac LaSalle où ils sont demeurés de 1937 à 1979. En 1941, les Sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie s’installent dans un couvent un peu isolé en bordure du lac Raymond et à proximité de la piste du P’tit Train du Nord. Vendu en 2013, le bâtiment a été rénové en lieu de rencontres et de retraites.
Val-Morin et Val-David, deux voisines qui se ressemblent
Le plein air et la culture définissent tout particulièrement les municipalités de Val-Morin et de Val-David. Les nombreux lacs, les boisés et les monts, propices au ski et à l’escalade, ont fortement contribué au tourisme dans cette région.
Le développement de Val-David
C’est en 1849 que les trois premiers colons, en provenance de Saint-Benoît, s’installent sur le territoire de Val-David. Le village a porté plusieurs noms, dont la municipalité de paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-Bélisle lors de son érection en 1921. La désignation officielle de Val-David, datant de juin 1944, rend hommage au député de Terrebonne, Athanase David. Au début du 20e siècle, plusieurs chalets et hôtels se développent autour des lacs qui n’attirent pas seulement les villégiateurs, mais aussi les industries. En 1923, la compagnie Glacière des Laurentides s’installe au lac Doré, où elle produit l’équivalent de 300 wagons de blocs de glace durant la saison hivernale. La région est aussi réputée pour ses grands espaces verts et ses parois rocheuses propices à l’escalade.
La culture au cœur des deux municipalités
La vie culturelle est au cœur du développement des deux villages. À Val-David, la Butte à Mathieu a attiré bien des amateurs de musique. Créée en 1959 par Gilles Mathieu dans un ancien poulailler, il s’agissait de la première boîte à chansons au Québec, située à l’extérieur de Montréal. Pendant sa quinzaine d’années d’existence, l’établissement a contribué à la venue d’artistes et d’artisans qui se sont installés au village. À Val-Morin, la municipalité achète en 2000 une ancienne synagogue et rénove le bâtiment afin de lui donner une vocation culturelle. Ainsi naît le Théâtre du Marais qui, depuis, loge dans une nouvelle salle de spectacle construite en 2014.
