Lac-Saguay
Hebert Station
46.4995771507097, -75.149140432477
Il faut attendre en 1963, pour voir apparaître le toponyme « Saguay », dont l’origine serait « Sawga » qui signifie en algonquin, « déboucher », « verser », ou « tête des eaux ».
Le village d’Hébert
L’histoire de la municipalité du village de Lac-Saguay débute en 1905 avec la construction du chemin Gouin reliant Nominingue à Lac-Saguay et se dirigeant vers Ferme-Neuve via Chute-Saint-Philippe. Dès lors, les premiers colons s’établissent. En 1906, Ernest Gauthier construit le premier magasin général qui remplissait à la fois les fonctions de bureau de poste, de salon de barbier, d’école et à l’occasion de chapelle. Cette région a été pendant de nombreuses années, le théâtre d’intenses activités forestières. Pendant cette période d’exploitation, les compagnies forestières telles que la Hamilton Brothers Company, la Riordon Paper Company Ltd, la Eagle Lumber, la Canadian International Paper et plusieurs
autres petites compagnies ont été les principaux employeurs. En 1914, les sept chantiers en opération employaient 115 hommes. En 1911, la municipalité prend le nom de Canton Boyer en mémoire d’Arthur Boyer, sénateur libéral de 1909 à 1922. Il faut attendre en 1963, pour voir apparaître le toponyme « Saguay », dont l’origine serait « Sawga » qui signifie en algonquin, « déboucher », « verser », ou « tête des eaux », le village étant situé effectivement à l’embouchure de la rivière Saguay. En 1985, Lac-Saguay devient la municipalité du village de Lac-Saguay. Les habitants ont cependant gardé la prononciation d’origine, soit « Sawgay ».
La gare
En 1907, la construction de la voie ferrée entre Nominingue et Mont-Laurier laisse dans sa foulée la station Hébert. Lien indispensable entre les chantiers de coupe de bois et les scieries, la station n’est pas étrangère à l’essor de l’exploitation forestière de cette région. Hébert Station possédait un réservoir d’eau pour permettre à la locomotive à vapeur de se ravitailler en eau. La gare logeait le chef de gare et sa famille. Le Canadien Pacifique possédait également une petite maison, située à côté de la gare, habitée par le contremaître en charge de l’entretien de la voie ferrée. Il y résidait également avec sa famille.
