Lac-Saguay
La maison Painchaud
46.49940, -75.14748
La construction de la maison Painchaud remonte à 1925. De style géorgien, cette magnifique demeure charme avec ses belles galeries, son oeil-de-boeuf, son balcon et ses pignons.
Georges Painchaud arrive au village d’Hébert (Lac-Saguay) en 1914. Son frère Arthur y habite depuis déjà 3 ans. Associé avec Miquelon, industriel et marchand de bois et avec Édouard Richard, Arthur fait venir son frère de Saint-Félix-de-Kingsey pour l’employer comme commis au nouveau magasin général de la compagnie Miquelon-Richard et Painchaud. Il tient également le bureau de poste, localisé dans le magasin. La compagnie possède une concession forestière et exploite son propre moulin à scie. À cette époque, Lac-Saguay possédait deux usines de sciage qui fonctionnaient à pleine capacité. Peu à peu la compagnie se
dissout et en 1949, après le décès de son frère Arthur, Georges s’occupe seul du moulin à scie. La construction de la maison Painchaud remonte à 1925. De style géorgien, cette magnifique demeure charme avec ses belles galeries, son oeil-de-boeuf, son balcon et ses pignons. D’abord construite en bois, elle est par la suite recouverte de stuc.
L’hydro-électricité
Le barrage situé au Parc Georges-Painchaud fut construit par la compagnie forestière Hamilton Brothers vers 1850 pour permettre d’accumuler dans le lac Saguay une réserve d’eau suffisante pour la drave sur la rivière Saguay. Painchaud y installe une petite turbine qui fournit l’électricité à quelques familles. En 1949, il grossit son installation et il construit un autre barrage sur la rivière Saguay près du lac Allard. Cette petite installation hydroélectrique a permis d’alimenter une partie de Lac-Saguay et du lac Allard jusqu’à la nationalisation de l’électricité en 1963.
L’école-chapelle
Située à gauche de la maison Painchaud, la petite maisonnette construite en bois et revêtue de bardeaux grisonnants aurait servi d’école et de chapelle pendant quelques années, avant la construction de la nouvelle chapelle qui servait, elle aussi, d’école. On y célébrait l’office religieux à tous les quinze jours. Le curé non-résidant desservait plusieurs missions, dont celle d’Hébert.
