Rivière-Rouge
Lacoste Station
46.4444736056811, -74.9273204058409
Lorsque le convoi approchait de la station, sans même ralentir, un préposé attrapait le sac de courrier accroché à un poteau installé sur le bord de la voie ferrée.
La municipalité de Marchand
Vers 1880, les premières familles fondatrices arrivent sur le territoire qui prendra, six ans plus tard, le nom de Canton Marchand. Canton Marchand partage son histoire avec L’Annonciation et La Macaza jusqu’en 1908, alors que L’Annonciation s’en détache. En 1930, c’est le tour de La Macaza à obtenir son statut de municipalité autonome. En 1991, Canton Marchand prend le nom de Municipalité de Marchand. La municipalité doit son nom à Félix Gabriel Marchand, qui, à l’époque, était député libéral à l’Assemblée législative et qui fut le treizième premier ministre du Québec de 1897 à 1900. C’est finalement en 2003 que la municipalité de Marchand fusionne avec celles de L’Annonciation et Sainte-Véronique pour devenir Rivière-Rouge.
Lacoste Station
En 1903, Lacoste Station était la seule station de chemin de fer de la municipalité de Canton Marchand. À une certaine époque, elle est le plus gros poste de chargement de bois entre Mont-Laurier et Ste-Agathe. Les voies d’évitement de la station servent au chargement tant du bois de pulpe, du bois de sciage que des billots. Aucun agent ne réside à la station car le transport des passagers se concentre à la gare de L’Annonciation.
Par contre, le courrier était livré à Lacoste. Lorsque le convoi approchait de la station, sans même ralentir, un préposé attrapait le sac de courrier accroché à un poteau installé sur le bord de la voie ferrée. En même temps, il rejetait le sac de courrier à distribuer. Avant 1950, un garage, un magasin, un bureau de poste, une boutique de forge et quelques maisons contribuent à faire de Lacoste, un important centre d’approvisionnement pour les chantiers et les travailleurs forestiers de ce secteur. La station Lacoste porte le nom d’un des plus grands propriétaires fonciers de Canton Marchand, sir Alexandre Lacoste. À cette époque, il était juge en chef de la Cour supérieure du Québec (de 1891 à 1907).
