Sainte-Agathe-des-Monts
Le développement touristique dans les Laurentides
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En 1892, le train se rend jusqu’à Sainte-Agathe-des-Monts, facilitant l’accès aux Laurentides pour les touristes de Montréal. Les skieurs qui ont déjà parcouru maintes fois le mont Royal peuvent maintenant partir à la découverte de nouvelles pistes.
Le développement touristique dans les Laurentides
En 1892, le train se rend jusqu’à Sainte-Agathe-des-Monts, facilitant l’accès aux Laurentides pour les touristes de Montréal. Les skieurs qui ont déjà parcouru maintes fois le mont Royal peuvent maintenant partir à la découverte de nouvelles pistes.
L’importance du ski dans le Nord
C’est dans les années 1920 que la popularité du ski, sport pratiqué principalement par la bourgeoisie anglophone, explose dans les Laurentides. Les compagnies ferroviaires mettent en service des « trains de neige » qui amènent les skieurs dans le nord durant les fins de semaine. De plus, en 1930, la route 11, qui deviendra la 117, est ouverte durant l’hiver, offrant un autre chemin d’accès aux montagnes des Laurentides. Plusieurs nouvelles pistes sont ouvertes sur un territoire de 600 milles carrés (1 554 km2). Le légendaire Hermann Smith Johannsen, dit Jackrabbit, crée la Maple Leaf Trail qui relie Shawbridge à Labelle, un parcours de 200 km. Le développement du ski dans les nombreux villages le long du chemin de fer aura façonné le mode de vie des habitants, dont beaucoup ont délaissé l’agriculture et l’exploitation forestière pour se consacrer à l’accueil des touristes et villégiateurs.
Les attraits touristiques des Laurentides
Avec la popularité du P’tit Train du Nord qui amène son lot de skieurs et de touristes provenant de Montréal et même des États-Unis durant toute l’année, la demande en hébergement augmente. De nombreux hôtels et auberges ouvrent alors leurs portes dans les Laurentides. En 1911, le Laurentides Inn de Sainte-Agathe-des-Monts est le premier à offrir des leçons de ski, en recrutant l’instructeur suisse Émile Cochand. D’autres établissements misent plutôt sur la proximité des pistes de ski et les lacs, s’assurant des visiteurs à longueur d’année. Les villégiateurs de passage profitent des hôtels et des auberges pour faire la fête avec des amis ou bien se reposer après une longue journée de ski. Cette vague touristique favorise les propriétaires terriens, souvent d’anciens cultivateurs, qui peuvent y construire des maisons de pension, des auberges ou des chalets. Ces grands domaines ont contribué à la conservation d’espaces verts qui sont aujourd’hui un attrait de la piste Le P’tit Train du Nord.
Les gares des Laurentides
Entre 1920 et 1940, l’achalandage du P’tit Train du Nord est à son apogée : des milliers de touristes se rendent dans les Laurentides par le réseau ferroviaire. Or, à partir de 1950, le transport par train est en déclin, concurrencé par l’automobile. Après de nombreuses interruptions de services, le transport de passagers cesse en 1981. Certaines gares sont démolies, alors que d’autres, laissées à l’abandon, survivent grâce à la mobilisation citoyenne. La Corporation des gares des Laurentides rassemble les comités de sauvegarde de différentes municipalités et donne de l’ampleur au mouvement. Depuis 1987, l’idée de développer un corridor vert sur l’emprise du chemin de fer est discutée et voit finalement le jour en 1991. Le Parc linéaire du P’tit Train Nord permet de protéger le patrimoine bâti le long de la voie ferrée. Les gares, sauvées par les citoyens, deviennent alors des lieux d’accueil, de services et même de culture pour les utilisateurs du parc linéaire.
