Nominingue
Les ponts du lac Barrière
46.3920698709413, -74.9970967322588
Les premiers arrivants à Nominingue qui ont dû traverser le lac Barrière pour atteindre leur terre, l’ont baptisé « la Barrière » faisant allusion à une rivière.
Le pont de la Barrière
Le lac Barrière est situé entre le Petit lac Nominingue et le Grand lac Nominingue. Les premiers arrivants à Nominingue qui ont dû traverser le lac Barrière pour atteindre leur terre, l’ont baptisé « la Barrière » faisant allusion à une rivière. En effet, sa forme allongée lui confère un aspect se rapprochant plus de la rivière que du lac. Colonisation oblige, un premier pont très rudimentaire est construit en 1883, à la sortie du Petit lac Nominingue, sur l’ancien chemin Chapleau. La crue du printemps le menace et l’endommage à plusieurs reprises. En mai 1887, les lacs et les rivières débordent et le pont est emporté tout entier jusqu’au grand lac Nominingue.
Le pont couvert
En 1925, le tracé de la route 11 rend nécessaire la construction d’un nouveau pont au lac Barrière. L’instigateur du projet de construction d’un pont couvert est Pierre Lortie, député libéral de l’époque. Situé dans Bellerive, près du Grand lac Nominingue, le pont Lortie a été construit sur le modèle « town élaboré » (ferme à treillis). Ce modèle adopté en 1890 par le ministère de la Colonisation est celui le plus utilisé à cause de sa simplicité.
Le pont couvert était éclairé à l’aide de quatre ampoules électriques. Le commutateur était placé à une extrémité du pont. Soir et matin, un préposé venait ouvrir et fermer les lumières. Le pont couvert fut démoli en 1957 pour faire place à un pont en béton tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Le circuit de la drave
Le 10 juillet 1916, à la séance du Conseil de la municipalité du Canton Loranger, on parle de construire un nouveau pont sur la voie ferrée. Le 4 décembre de la même année, les conseillers entérinent cette proposition. Le contrat pour la construction du pont est donné à Sem Lacaille. Le pont, en acier, est entièrement payé par la Riordon Pulp and Paper Company qui en devient le propriétaire.
Les compagnies forestières installées au nord du Lac Saguay, faisaient flotter le bois en empruntant la rivière Saguay jusqu’au Petit lac Nominingue. De là, des « alligators » (petits remorqueurs nommés ainsi probablement en raison de leurs formes) remorquaient les billots jusqu’au Grand lac Nominingue. Le pont du Canadien Pacifique s’ouvrait pour permettre le passage des alligators. Du grand lac, le bois était dirigé vers la rivière Rouge, via la rivière Nominingue. En 1925, la drave est chose du passé. En 1957, le pont en acier est remplacé par un pont en bois.
