Piedmont
Piedmont, au cœur des montagnes
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Comme son nom le suggère, la municipalité de Piedmont se situe au pied des monts Olympia, Avila et Molson, aux bords de la rivière du Nord. Pendant quelques années, les chemins du fer du Canadien Pacifique, vers le nord, ainsi que le train de Montfort (Canadien National), vers l’ouest, se rencontraient dans ce secteur, faisant de Piedmont un lieu de correspondance pour les voyageurs.
Piedmont, au cœur des montagnes
Comme son nom le suggère, la municipalité de Piedmont se situe au pied des monts Olympia, Avila et Molson, aux bords de la rivière du Nord. Pendant quelques années, les chemins du fer du Canadien Pacifique, vers le nord, ainsi que le train de Montfort (Canadien National), vers l’ouest, se rencontraient dans ce secteur, faisant de Piedmont un lieu de correspondance pour les voyageurs. Des vestiges des rails sont encore visibles près de la passerelle du chemin du pont, à l’endroit où les deux trains, celui du Canadien Pacifique et celui du Canadien National, se rejoignaient côte à côte.
Une histoire de tourisme
Les premiers colons arrivent sur le territoire de Piedmont durant la décennie 1840. Piedmont est le premier petit hameau villageois à se former dans le secteur, avant même que commence à se développer le village de Saint-Sauveur. C’est à Piedmont que s’installent les premiers marchands, médecins et notaires, et où se construit le premier hôtel du secteur. Délaissant l’agriculture qui est peu favorable à cet endroit, le village se tourne plutôt vers le tourisme, favorisé par l’arrivée du train et le développement des pistes de ski dans la région. Sa réputation de station touristique hivernale est rapidement connue des villégiateurs. D’ailleurs, Hermann-Smith Johannsen, connu sous le nom de Jackrabbit, a longtemps vécu à Piedmont, jusqu’à son décès en 1987 à l’âge de 111 ans.
Rivalité de clocher
L’importance qu’avait Piedmont face à Saint-Sauveur, en tant que premier village du secteur au début de la colonisation, a été la source de disputes entre les deux voisins, concernant entre autres la construction d’une chapelle. Les deux groupes de paroissiens refusant de se fusionner, chacune des deux communautés souhaite obtenir le lieu de culte sur son territoire. L’une des solutions proposées est de construire le bâtiment à mi-chemin entre les deux noyaux villageois. On entreprend alors l’arpentage du territoire de la paroisse pour découvrir que le centre dans un secteur inaccessible ! Les colons en viennent à une entente et décident finalement de construire la chapelle à Saint-Sauveur en 1853.