Saint-Jérôme
Un marché pour Saint-Jérôme
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Né de la nécessité, celle de l’échange et du commerce, le marché public a toujours été au cœur de la vie des Jérômiens et des visiteurs.
Un marché pour Saint-Jérôme
Né de la nécessité, celle de l’échange et du commerce, le marché public a toujours été au cœur de la vie des Jérômiens et des visiteurs. Encore aujourd’hui, il est fréquenté par des milliers de personnes annuellement. Au cours de son histoire, le marché de Saint-Jérôme n’a cessé de croître afin d’offrir des produits frais et de qualité dans un environnement chaleureux.
Le premier marché
Alors que le village de Saint-Jérôme se développe rapidement et s’impose comme un pôle économique pour la région, un premier marché en bois est construit sur la rue Saint-Georges, en 1863, à la demande des citoyens. Ceux-ci souhaitent vendre et acheter des denrées et des objets dans un lieu propice. Des étals de bouchers et quelques emplacements pour les produits frais sont aménagés à l’intérieur du bâtiment. Les autres marchands s’installent à l’extérieur, tout autour de la bâtisse. Le clerc du marché s’occupe principalement de diriger les commerçants et les voitures dans les espaces qu’ils louent, de maintenir l’ordre entre les vendeurs et les clients, d’être juge dans les cas de litige, de peser la marchandise et de percevoir des taxes.
Un emplacement de prédilection
Moins de 20 ans plus tard, il est question de remplacer le bâtiment du marché, car celui-ci, trop petit, ne répond plus aux besoins. Il n’offre pas des conditions favorables pour accueillir vendeurs et acheteurs. Après consultation de la population, en 1885 on décide de démolir la vieille bâtisse pour construire, sur le même site, un édifice multifonctionnel en brique. La station de police et pompiers est logée derrière, mais rapidement une partie du marché est amputée pour aménager des stalles pour les chevaux qui tirent la pompe à incendie. En 1929, le bâtiment, une fois de plus trop étroit et désuet, est remplacé par le poste de police et pompiers. Un espace intérieur est réservé pour le marché, mais cette fois-ci à l’arrière complètement.
Le parc du Canadien Pacifique transformé en marché
L’étroitesse du nouveau lieu se fait rapidement sentir pour les marchands et les agriculteurs toujours plus nombreux. En plus du manque d’espace à l’intérieur du marché et de la circulation difficile sur le site extérieur, les vendeurs se plaignent de l’absence d’étals couverts qui protégeraient leurs denrées des intempéries et du soleil. Afin de répondre à la demande sans cesses grandissante et pour mieux accueillir les clients, on aménage, en 1947, un vaste emplacement entièrement extérieur, mais couvert, sur un tout nouveau site. Pour la première fois en plus de 80 ans d’existence, le marché public n’est plus sur la rue Saint-Georges, mais à proximité de la gare du Canadien Pacifique.
Depuis 1967, un site accessible et spacieux
C’est pour remédier au problème de stationnement que le marché public est de nouveau déplacé en 1967. Cette fois-ci, c’est à l’est de la voie ferrée, près des rues Parent et Melançon, qu’on le localise; on installe une seule grande allée couverte. Pour revitaliser le secteur, à la fin des années 1990 on restaure l’ancienne gare, on aménage un vaste espace public et on construit la tour de l’horloge dont les escaliers mènent directement au marché. Surplombant la Place de la gare et le kilomètre Zéro du parc linéaire Le P’tit train du Nord, les agriculteurs et autres marchands de la région accueillent la population dans une atmosphère animée et conviviale.
