Mirabel
Mirabel, une municipalité récente
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À la suite de l’expropriation pour la construction d’un nouvel aéroport international en 1969, la Ville de Sainte-Scholastique naît de la fusion de 14 municipalités…
Mirabel, une municipalité récente
À la suite de l’expropriation pour la construction d’un nouvel aéroport international en 1969, la Ville de Sainte-Scholastique naît de la fusion de 14 municipalités, villages et paroisses, dont Saint-Janvier, Sainte-Monique, Saint-Augustin, Saint-Canut, Saint-Benoît, Saint-Hermas, Saint-Jérusalem, Sainte-Scholastique, Saint-Antoine-des-Laurentides et Sainte-Thérèse-Ouest. En 1973, la municipalité prend le nom de Mirabel.
L’histoire de Saint-Janvier
Les terres de la seigneurie de Blainville, colonisées à partir de 1683, sont de plus en plus occupées, et les habitants montent vers le nord en suivant la Grande Ligne, nom donné d’abord à la route 117. Le secteur aux abords de la rivière Mascouche est alors nommé « Pays-fin », la fin du « pays », puisqu’il marque l’extrémité nord de la seigneurie. Au-delà, ce sont les grands espaces boisés qui ne seront occupés qu’à partir de 1750. En 1855, la municipalité de Saint-Janvier est érigée en l’honneur du seigneur Janvier-Domptal Lacroix. À compter des années 1970, ce territoire, qui comprend des quartiers résidentiels et des terres agricoles, devient le secteur de Saint-Janvier de la Ville de Mirabel, un des plus urbanisés avec les secteurs de Saint-Augustin et de Saint-Canut.
Des terres agricoles à perte de vue
Dès les débuts de la colonisation, l’agriculture joue un rôle central dans la seigneurie de Blainville. Les habitants se tournent vers les grandes cultures comme le blé et l’élevage de vaches laitières, mais aussi vers les produits maraîchers, notamment la pomme de terre à Saint-Janvier. Les grandes plaines des Basses-Laurentides favorisent l’agriculture. Les champs traversés par le Parc linéaire Le P’tit Train du Nord représentent bien Mirabel puisque 88 % de son territoire est en zone agricole protégée. Le paysage se modifie grandement au nord de Saint-Jérôme : le sol plus escarpé est souvent peu fertile et les terres sont difficilement défrichables. Les colons y ont plutôt subsisté grâce à l’exploitation forestière, les manufactures et la villégiature.