Saint-Jérôme
La Vielle-Gare: un lieu de rassemblement
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De tout temps, le site de la gare du Canadien Pacifique fut un lieu de rassemblement. À une époque, on venait voir arriver et partir les voyageurs et la trains. Aujourd’hui, la Place de la Gare accueille les visiteurs et les résidents au kilomètre zéro du parc linéaire ou lors d’événements culturels, sportifs ou communautaires.
La Vieille-Gare : un lieu de rassemblement
De tout temps, le site de la gare du Canadien Pacifique fut un lieu de rassemblement. À une époque, on venait voir arriver et partir les voyageurs et la trains. Aujourd’hui, la Place de la Gare accueille les visiteurs et les résidents au kilomètre zéro du parc linéaire ou lors d’événements culturels, sportifs ou communautaires.
Un train pour Saint-Jérôme
Dès son arrivée à Saint-Jérôme en 1868, le curé Labelle souhaite l’implantation du chemin de fer. Pour assurer son plan de colonisation et le développement économique de la région, ce moyen de transport efficace et rapide est indispensable. Il sollicite la classe politique pour que soient consentis les investissements nécessaires. À l’hiver 1872, alors que les Montréalais manquent de bois pour se chauffer, il organise une corvée pour en offrir à ceux qui ont besoin. En plus d’un geste de bonté, le curé Labelle montre que des liens entre Montréal et Saint-Jérôme seraient profitables. Arguments de poids, sans doute, puisque le chemin de fer est inauguré à Saint-Jérôme le 9 octobre 1876.
Une gare moderne
Dès 1876, un entrepôt est aménagé pour déposer les bagages et les voyageurs peuvent s’y abriter pour attendre le train. L’année suivante, on érige une petite gare en bois. Avec le prolongement du réseau ferroviaire vers Mont-Laurier à partir des années 1890, il devient impératif pour le Canadien Pacifique d’ériger une nouvelle gare à Saint-Jérôme afin d’accommoder les voyageurs de plus en plus nombreux. Elle comprend principalement un bureau pour le chef de gare et le télégraphe, une billetterie, une toilette, une salle d’attente, un salon pour les dames et un restaurant. Cette gare, la seule construite en pierre dans les Laurentides, témoigne de l’importance de Saint-Jérôme à la fin du XIXe siècle.
La fin d’un service
Assister à l’arrivée du train de 10h20 était une activité quasi quotidienne pour les Jérômiens. Par curiosité, on venait accueillir ces Montréalais qui allaient dans le Nord, ces politiciens de passage, ces acteurs qui jouaient au théâtre pour la fin de semaine, ces skieurs qui profitaient des montagnes des Laurentides ou ces gros wagons remplis de marchandise. Un arrêt de 15 minutes permettait aux voyageurs de se rafraîchir ou de manger une pointe de tarte maison au restaurant. L’accessibilité à l’automobile et l’amélioration du réseau routier dans les Laurentides provoquent le déclin du transport ferroviaire sur la ligne du P’tit train du Nord. Le 13 novembre 1981, quelques 105 ans après son inauguration, des centaines de personnes se massent sur le quai de la gare pour accueillir le dernier train de passagers.
La revitalisation du site de la gare
Après la fin du transport des marchandises en 1989 la voie ferrée est démantelée jusqu’à Mont-Laurier. Un projet de piste cyclable et de sauvegarde des gares des Laurentides voit le jour afin de créer un pôle récréotouristique. Le parc linéaire Le P’tit train du Nord est inauguré en 1996 et l’année suivante, on rénove l’ancienne gare pour son centenaire. Parallèlement, on aménage la Place de la Gare, le Kilomètre zéro, le bureau d’accueil touristique et la Tour de l’horloge. Aujourd’hui, ce lieu de rassemblement est une infrastructure de premier ordre pour le développement historique, culturel et socio-économique de la Ville de Saint-Jérôme.
