La Macaza
Macaza Station
46.3516681762793, -74.778805822134
À cette époque, le trafic ferroviaire est important : à chaque mois, des
billets sont vendus au guichet de la gare pour un montant de 500 $ à 600 $ (le prix d’un billet ne dépassait guère 4 $).
Le village de La Macaza
Au confluent du ruisseau Chaud, du ruisseau Froid et de la rivière Macaza s’est établi le village de La Macaza. Le premier arrivant, Léon Ouellette s’y installe en 1886. Quelques années plus tard, en 1895, Philias Charbonneau construit le premier moulin à scie. L’installation des chantiers de la Hamilton Brothers ainsi que la construction du chemin de fer amènent de nouveaux colons sur les rives de la rivière Macaza. De 1895 à 1904, la petite agglomération s’enrichit de nouvelles familles mais aussi d’une école (1897), d’un bureau de poste, d’une église (1903), d’un magasin général et même d’un hôtel. Dès 1900, des familles juives et un peu plus tard des familles polonaises achètent quelques lots pour s’y installer. Certaines familles juives ouvrent des pensions à partir des années 1922 à 1924, pendant que d’autres cultivent leurs terres ou travaillent dans les chantiers. Quelques polonais et roumains sont également arrivés durant la construction du chemin de fer.
Macaza station
Dès son ouverture en 1922, la gare accueille les voyageurs en provenance de la ville, ainsi que le courrier et toutes les marchandises pour les hôtels, les pensions et le magasin général. On y fait aussi le chargement du bois et du charbon. De 1942 jusqu’à la fermeture de la gare en 1964, Achille Bélanger occupe l’emploi de chef de gare. Avec une équipe de 8 hommes, il est en charge du transport de bois vers les scieries du sud. Son épouse, quant à elle, contrôle le va-et-vient des passagers et des autres marchandises. À cette époque, le trafic ferroviaire est important : à chaque mois, des billets sont vendus au guichet de la gare pour un montant de 500 $ à 600 $ (le prix d’un billet ne dépassait guère 4 $). Les Bélanger ont élevé leur famille dans une maison construite en face de la gare. Située trop près de la voie ferrée, elle fut détruite par un incendie allumé accidentellement par un tison provenant de la chaudière de la locomotive.
L’invasion de 1952
À l’été 1952, toute la région est littéralement envahie par de grosses chenilles velues. Pour faciliter la circulation des convois sur ce tapis poilu, qui atteint à certains endroits presque dix centimètres, on installe de petits balais sur le devant des roues motrices de la locomotive. On épand également du sable sur la voie ferrée pour empêcher le train de glisser.
