Nominingue
Bellerive Station
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Jusque vers 1940, la population de Bellerive ne cesse d’augmenter. Pendant la période estivale, sa vocation touristique est indéniable.
Bellerive-sur-le-Lac
Au début de son histoire, Bellerive fait partie de la municipalité de Canton Loranger, dont fait également partie Nominingue. En 1920, Bellerive s’en détache
et prend le nom de « Municipalité sud-est du Canton Loranger ». Sem Lacaille, propriétaire de la Bellerive Veneer and Plywood Ltd, occupe le poste de maire jusqu’en 1928. Personnage très influent, il réussit à faire changer le nom de la municipalité pour celui de « Municipalité Lacaille », de 1922 à 1931. En 1961, la municipalité prend le nom de Bellerive-sur-le-lac. Le 1er novembre 1971, elle se fusionne avec la municipalité de Lac-Nominingue. C’est finalement en 2000 que la municipalité change son nom pour devenir Nominingue. Jusque vers 1940, la population de Bellerive ne cesse d’augmenter. Pendant la période estivale, sa vocation touristique est indéniable. À la suite du départ de la Bellerive Veneer and Plywood à Mont-Laurier, en 1945, la population décline rapidement.
Bellerive Station
En 1907, tel que promis à la population, le Canadien Pacifique donne l’autorisation de construire un embarcadère pour voyageurs à Bellerive. La même année, des fours à charbon sont construits tout près de la gare. En 1939, les élus municipaux passent un règlement interdisant cette industrie dans les limites de la municipalité, l’avenir du village reposant principalement sur le tourisme. La station de Bellerive était un arrêt sur signal avec une seule voie d’évitement. Aucun agent permanent n’y résidait. Lors de l’arrêt du service de transport de passagers par le Canadien Pacifique, la gare est vendue puis déménagée sur le terrain des Serres de la Ferme d’en Haut sur la rue St-Ignace à Nominingue.
L’église de Bellerive
En 1919, les habitants de Bellerive présentent une requête afin d’avoir les services d’un missionnaire à tous les quinze jours. Un petit local acheté au coût de 500 $ sert de chapelle. Les Révérends Pères Jésuites viennent prêter main forte au curé pendant la période estivale où la population de Bellerive quadruple grâce aux touristes. En 1941, les résidants demandent la conversion de la chapelle en une église paroissiale avec un prêtre résidant. Les paroissiens devront attendre jusqu’en 1961 pour voir l’achèvement des travaux de construction de leur église. Les bancs, les prie-Dieu, les fauteuils, tous en chêne étaient l’oeuvre de Casavant Frères de St-Hyacinthe, également connu pour être un grand constructeur d’orgues. La décoration intérieure avait été confiée à la compagnie Calli-Petrucci de Montréal. Le 5 mars 1980, un incendie détruit entièrement l’église malgré le travail des sapeurs-pompiers de Nominingue.
