Rivière-Rouge
Les lignes d'Hydro-Québec
46.373994, -74.849392
Afin de mieux intégrer les lignes de transport du complexe La Grande aux milieux humains et naturels qu’elles doivent traverser, une attention particulière est apportée au volet environnemental.
Un peu d’histoire
Dès le début du XXe siècle, plusieurs compagnies comme l’Électrique de Mont-Laurier, l’Électrique de Ferme-Neuve, la Meilleur Hydro-Électrique de Val-Barrette et la Gatineau Power Company (desservant la région de L’Annonciation) produisent et distribuent l’électricité aux localités environnantes. À la suite de la nationalisation de l’électricité en 1963, Hydro-Québec intègre graduellement ces réseaux locaux au réseau principal. De plus, entre 1955 et 1970, une première phase de construction de centrales hydroélectriques est réalisée sur la Côte Nord (sur les rivières Manicouagan et aux Outardes). Au début des années 1970, face à une demande en électricité sans cesse grandissante, le gouvernement du Québec décide d’augmenter la production d’électricité en aménageant la rivière La Grande à la Baie James.
Lignes de transport à 735 kV
Le réseau d’Hydro-Québec se compose d’équipements de production (centrales), de transport (lignes et postes), de distribution (postes et circuits) et de télécommunication (tours à micro-ondes). Afin d’acheminer l’électricité de la Baie James (LG1, LG2, LG3 et LG4) vers les grands centres du Québec, un réseau de 6 lignes de transport à 735 kilovolts (kV) a été mis sur pied. Le territoire de la MRC d’Antoine-Labelle est traversé par trois lignes de transport d’énergie en provenance de la centrale hydro-électrique LG2. Elles se raccordent au poste La Vérendrye, situé à 55 km au sud-ouest de Parent, avant de rejoindre les centres de consommation situés plus au sud. Deux de ces lignes traversent le territoire de la Ville de Rivière-Rouge en direction du poste Chénier situé au nord-ouest de Montréal.
Impact sur l’environnement
Afin de mieux intégrer les lignes de transport du complexe La Grande aux milieux humains et naturels qu’elles doivent traverser, une attention particulière est apportée au volet environnemental. Ainsi, à partir de 1970, Hydro-Québec avait effectué une série d’inventaires et d’études visant à établir le tracé respectant au mieux les contraintes de l’environnement et une évaluation détaillée des impacts générés par le tracé retenu. L’étude du milieu a porté, entre autres, sur la faune, les cours d’eau et les lacs, les réserves de chasse et de pêche, les résidences permanentes et de villégiatures, l’exploitation agricole et forestière et le paysage.
Comme pour tous les projets d’Hydro-Québec, la construction des lignes de la Baie James s’est accompagnée de mesures d’atténuation des impacts environnementaux, telles que le déboisement sélectif, l’installation de ponceaux et l’entretien mécanique. De plus, Hydro-Québec a mis sur pied le Programme de mise en valeur de l’environnement pour compenser les communautés lorsqu’une intervention majeure se produit. C’est ainsi qu’Hydro-Québec a mis à la disposition de la MRC d’Antoine-Labelle une somme importante au début des années 1990 qui a permis notamment d’aménager le présent parc linéaire sur l’emprise du P’Tit train du Nord.
